Candidature de Alassane OUATTARA à 83 ans : Une gifle à la jeunesse ivoirienne et un mépris flagrant pour leur soit disant démocratie
À 83 ans, Alassane Dramane Ouattara s’accroche au pouvoir comme un monarque absolu refusant de quitter le trône. Ce 29 juillet 2025, le président ivoirien a officiellement annoncé, via une vidéo publiée sur Facebook, sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain, piétinant ainsi les espoirs d’un renouveau politique et d’une alternance générationnelle tant attendue par le peuple ivoirien.
L’annonce de cette nouvelle candidature, la quatrième du président du RHDP, intervient dans un contexte particulièrement tendu, où la majorité des figures emblématiques de l’opposition ont été arbitrairement écartées du processus électoral. Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Tidjane Thiam et Charles Blé Goudé, tous radiés de la liste électorale, laissent place à une compétition biaisée, orchestrée dans l’ombre par un régime de plus en plus autoritaire.
La justification avancée par OUATTARA, (la Constitution, sa santé et les « défis » économiques et sécuritaires) sonne comme une provocation cynique. Car au-delà des mots, c’est un véritable hold-up démocratique qui se joue, l’homme qui promet une « transmission générationnelle » ose briguer un mandat de plus, comme s’il n’existait aucune compétence, aucune énergie, aucun leadership en dehors de sa propre personne.
Cette candidature est une insulte ouverte à toute une jeunesse ivoirienne qui aspire à un avenir nouveau, une gouvernance plus moderne, plus inclusive et plus respectueuse des principes démocratiques. Elle est le symbole d’un immobilisme d’État, d’un culte de la personnalité devenu pathologique, d’un pouvoir qui refuse de se remettre en question malgré les signes évidents d’essoufflement.
Alors que de nombreux pays africains s’engagent résolument dans des dynamiques de renouvellement et de rupture avec les vieux systèmes, la Côte d’Ivoire, elle, semble prise en otage par un homme pour qui le fauteuil présidentiel est devenu une obsession.
L’histoire retiendra que dans un contexte marqué par l’exclusion, la manipulation institutionnelle et le verrouillage du jeu politique, Alassane Dramane Ouattara aura préféré son confort personnel à l’intérêt supérieur de la Nation. À 83 ans, au lieu d’inspirer les générations futures par un geste de sagesse, il choisit la voie du mépris, celle d’un éternel recommencement autoritaire.
Marina ✍🏼
Faso Voxpress
