AES, près de deux ans d’existence : Mention spéciale pour trois Chefs d’État unis qui ont su imposer la souveraineté face aux impérialistes et à la domination étrangère

Ils sont trois Chefs d’État, porteurs d’une même vision et d’une même direction pour la souveraineté africaine, qui ont décidé de hisser haut la dignité des peuples du Sahel et, au-delà, de l’Afrique. Contrairement aux prévisions des impérialistes et aux espoirs des apatrides qui misaient sur son essoufflement, l’Alliance des États du Sahel (AES) poursuit avec détermination son chemin, guidée par la volonté inébranlable de ses dirigeants. Près de deux ans après sa création officielle, le 16 septembre 2023, cette organisation régionale s’impose comme un symbole de résistance, de dignité et d’espoir. Les résultats déjà engrangés renforcent la fierté et la confiance des peuples sahéliens.

Le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le Général Assimi Goïta du Mali et le Général Abdourahamane Tiani du Niger ont fait le choix historique de marcher ensemble pour libérer leurs nations du joug de la dépendance et de l’instabilité. Leur projet ne se limite pas à l’urgence sécuritaire. Il traduit une vision claire et ambitieuse : bâtir un espace africain souverain, uni et maître de son destin.

Dès leur premier sommet, en juillet 2024 à Niamey, les trois dirigeants ont affiché une détermination sans équivoque. Ils ont dénoncé des indépendances inachevées, compromises par des décennies de domination et de pillage des ressources, qui ont maintenu leurs peuples dans la précarité. Leur ambition dépasse donc la lutte contre le terrorisme ou le banditisme armé. Elle vise une intégration politique, économique et sociale, appuyée sur une monnaie commune, des infrastructures interconnectées, une sécurité alimentaire durable et la mise en place d’industries locales.

Cette orientation, profondément panafricaniste, constitue une réponse ferme aux manipulations extérieures et aux tentatives de division. Les trois Chefs d’État savent que les défis sont immenses, mais ils ont compris que seule une unité solide, soutenue par leurs peuples, permettra de les surmonter. Leur discours reflète non pas l’isolement d’une élite mais l’expression authentique des aspirations profondes des populations sahéliennes à la dignité, à la liberté et au développement.

Face aux pressions internationales et aux campagnes de désinformation, le message est clair. Les peuples doivent rester mobilisés derrière leurs leaders, vigilants face aux tentatives de déstabilisation et solidaires dans cette marche vers l’autodétermination. L’AES n’est pas une illusion, mais une réalité politique et stratégique qui s’enracine jour après jour, portée par la volonté ferme de trois États décidés à redonner tout son sens au mot souveraineté.

En définitive, l’Alliance des États du Sahel incarne une rupture historique et l’émergence d’une nouvelle ère. Elle trace une direction unique, celle de l’indépendance véritable, de la sécurité retrouvée et de la prospérité partagée. Aux peuples frères de saisir cette opportunité historique et de marcher unis derrière leurs Chefs d’État pour bâtir un avenir africain libéré des tutelles et ancré dans la dignité.
Kaki ✍🏼