Burkina Faso/ INITIATIVE PRÉSIDENTIELE POUR LA PRODUCTION AGRICOLE ET L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE : Jeunesse burkinabè, l’heure de l’engagement patriotique a sonné
Le Burkina Faso se tient à la croisée des chemins. Notre pays, confronté à de multiples défis, choisit la voie de la dignité, de la résilience et de la souveraineté. Dans cette dynamique, la jeunesse, qui constitue la majorité de notre population, est appelée à jouer un rôle moteur. Et parmi les initiatives porteuses d’espoir, celle de la production agricole et de l’autosuffisance alimentaire est sans doute l’une des plus stratégiques.
En effet, des centaines de jeunes Burkinabè, volontaires, ont été recrutés et formés par le BUREAU NATIONAL DES GRANDS PROJETS DU BURKINA, structure rattachée à la PRÉSIDENCE DU FASO, pour constituer les premiers bataillons de cette révolution agraire. À ces jeunes, l’État a fourni des terres, des intrants, des semences améliorées et des outils de production.
Des hectares seront encore mobilisés et mis à disposition pour les prochaines cohortes. Mais au-delà des moyens, c’est un changement de mentalité qu’il faut opérer.
Comme l’a martelé Son Excellence le Président du Faso, Chef de l’État : « il faut qu’on se départisse de la paresse ». Car dans le contexte actuel, produire devient un acte patriotique. Cultiver la terre, c’est défendre la nation. Labourer, semer, récolter : voilà désormais les gestes révolutionnaires.
Le succès de cette première phase conditionne la capacité de notre pays à offrir des perspectives de réinsertion socioprofessionnelle à des millions de jeunes. Il en va de notre stabilité, de notre développement et de notre souveraineté.
À cet égard, les propriétaires terriens, les collectivités et autres services déconcentrés doivent se mobiliser pour libérer les douze hectares et demi demandés par commune. Le pays compte sur cet élan de solidarité agissante pour bâtir un avenir plus radieux.
Enfin, il convient de rappeler que l’engagement pour la terre ne doit pas se faire au détriment de l’environnement. Nos forêts, nos bois sacrés, notre couvert végétal, sont notre bouclier contre le désert et les catastrophes naturelles. Protégeons-les avec la même ardeur que nous cultivons.
Jeunes du Burkina, l’histoire vous tend la main. Saisissez-la, avec dignité, outils en main, racines ancrées et regard tourné vers l’avenir.
La révolution productive a commencé. Et elle porte votre nom.
Pat_le_Chat
Fils du Boulgou