[Côte d’Ivoire] Décès de Alino Faso : Le Mouvement « Trop c’est Trop » de Gbagbo convoque une conférence de presse ce 29 juillet
Abidjan, 28 juillet 2025 – Le climat politique ivoirien est à nouveau sous tension après l’annonce du décès en détention du burkinabè Traoré Alain, connu sous le pseudonyme de Alino Faso. Retenu dans les locaux de l’École de gendarmerie d’Abidjan, il y aurait trouvé la mort dans des circonstances jugées troubles, voire alarmantes, selon plusieurs sources militantes et médiatiques.
En réaction à ce drame, le Mouvement “Trop c’est Trop”, fondé par le président Laurent Gbagbo, est monté au créneau ce lundi pour dénoncer ce qu’il qualifie de dérive grave des droits humains en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué au ton ferme, le mouvement évoque des conditions de détention inhumaines et appelle à une mobilisation générale de la société civile, de la presse, des ONG et des citoyens épris de justice.
La réponse politique ne s’est pas fait attendre. Une conférence de presse décisive est annoncée pour ce mardi 29 juillet 2025 à 14h, au siège du PPA-CI, à la Riviera Bonoumin. Elle sera animée par Damana Adia Pickass, coordinateur général du comité opérationnel du mouvement, connu pour ses positions tranchées sur les questions de répression politique.
Pour les responsables de “Trop c’est Trop”, le décès de Alino Faso n’est pas un fait isolé mais le symptôme d’un système qui broie les voix dissidentes. Ils entendent faire toute la lumière sur cette affaire et exiger des comptes aux autorités ivoiriennes. La conférence s’annonce comme un moment de vérité, voire un choc médiatique susceptible de relancer le débat sur la situation carcérale et les libertés publiques dans le pays.
« Trop c’est trop ! », martèle le mouvement dans son communiqué, accusant le silence complice de l’État et appelant à une solidarité panafricaine pour défendre la vie, la justice et la vérité.
Alors que les circonstances exactes du décès de Alino Faso restent floues, l’opinion publique retient son souffle. Le rendez-vous du 29 juillet pourrait être un tournant dans une affaire qui, déjà, dépasse les frontières ivoiriennes.
En attendant, les autorités burkinabè indignées demandent le rapatriement dans les brefs délais du corps de Alino Faso.
Affaire à suivre…
Marina ✍🏼