[Diplomatie] : Face à Washington, le Burkina Faso tient tête et gagne le respect
La diplomatie burkinabè connaît ses lettres de noblesse en matière de souveraineté depuis l’avènement de la Révolution Progressiste Populaire (RPP) conduite par le camarade Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Sous son autorité, le pays des Hommes intègres ne marchande plus ses relations internationales sous le sceau de la complaisance ou de la soumission.
Depuis septembre 2022, le pays tisse ses partenariats sur la base du respect et de la réciprocité, tout en plaçant sa souveraineté nationale au cœur de ses engagements diplomatiques.
Alors que certaines chancelleries occidentales peinent à dissimuler leurs intentions honteuses d’asphyxier le pays sur le plan diplomatique, les États-Unis, qui incarnent l’autorité du monde occidental, ouvrent grandement leurs portes au Burkina Faso après une brève brouille diplomatique.
En effet, ce jeudi 24 juillet 2025, l’ambassadeur burkinabè, le général Kassoum Coulibaly, a présenté ses lettres de créance au président américain Donald Trump dans le Bureau ovale, symbole suprême de la diplomatie américaine.
Pour mémoire, le 3 avril dernier, le général Michael Langley, commandant de l’US Africom, avait tenu des propos controversés à l’encontre du Capitaine Ibrahim TRAORÉ lors d’une audition devant la commission de la Défense du Sénat américain.
À la suite de ces déclarations, jugées « politiquement motivées et sans fondement » par les autorités burkinabè, les États-Unis ont été contraints de dépêcher Will Stevens, sous-secrétaire d’État adjoint américain pour l’Afrique de l’Ouest, en qualité d’émissaire spécial à Ouagadougou, afin d’apaiser les tensions ayant engendrées des nombreuses manifestations dans le monde en faveur de Ouagadougou.
Cette situation avait retardé la présentation des lettres de créance. Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ était resté ferme sur sa position et exigeait des excuses officielles, que les Américains ont finalement présentées discrètement dans les coulisses diplomatiques.
La présentation officielle des lettres de créance du Burkina Faso s’inscrit donc dans la continuité de cette volonté d’apaisement et de normalisation des relations souhaitée par Washington, sous l’intransigeance assumée du Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
Ce geste vient contredire les affirmations de certains analystes qui spéculaient que le Burkina Faso est devenu un paria diplomatique sur l’échiquier politique mondial. Bien au contraire, l’acceptation des lettres de créance par les États-Unis démontre qu’un pays peut imposer le respect sur la scène internationale, même face à une puissance comme Washington.
Aussi, faut-il le dire, ce réchauffement des relations ouvre la voie à une coopération renouvelée entre les deux Nations, basée sur des principes de respect mutuel, d’égalité et d’intérêt partagé.
Il reste désormais à observer les retombées concrètes de cette normalisation dans les prochains mois. Une chose est sûre : le Burkina Faso n’a pas cédé sur ses principes, et cette reconnaissance en est la preuve diplomatique.
Wendyam ✍️
Faso Voxpress