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Musique/transformer le buzz en profession : Le MCCAT soutient « La Tuine » et Alexandre Kafando pour la professionnalisation de leurs carrières

Contrairement à certaines réactions d’internautes qui y voient une prime à la médiocrité, l’accompagnement récemment annoncé par le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) à l’endroit de deux artistes émergents se veut avant tout une démarche de professionnalisation. Le phénomène musical suscité par « La Tuine » et le chantre Alexandre Kafando a certes déclenché un buzz sur les réseaux sociaux, mais le ministère entend transformer ce succès éphémère en un tremplin artistique durable, gage d’excellence et de crédibilité.

En effet, ce jeudi 28 août 2025, le Secrétaire général du MCCAT, Bètamou Fidèle Aymar TAMINI, a reçu en audience l’artiste TUINA Ouamité Amandine, connue sous le nom de scène « La Tuine », et le chantre Alexandre Kafando. L’objectif de cette rencontre était clair, offrir aux deux artistes un encadrement technique à travers le Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA), afin de corriger les faiblesses constatées dans leurs productions et d’élever la qualité de leurs œuvres. Concrètement, le ministère s’engage à relancer l’enregistrement de l’album de La Tuine et du titre Daniel du chantre Alexandre Kafando.

« Il ne s’agit pas seulement de surfer sur une notoriété passagère, mais de bâtir une carrière solide et durable », a rappelé le Secrétaire général, insistant sur la volonté du MCCAT de promouvoir l’excellence musicale. Cette prise de position traduit une vision lucide, au lieu de condamner ou d’ignorer les artistes qui émergent dans des conditions parfois précaires, le ministère préfère investir dans leur perfectionnement, afin que leur art réponde aux standards professionnels attendus.

Touchés par ce geste, La Tuine et Alexandre Kafando ont exprimé leur reconnaissance et se sont engagés à redoubler d’efforts pour hisser la musique burkinabè à un niveau supérieur. Leur gratitude témoigne de l’impact psychologique et symbolique de cet appui, qui dépasse la simple assistance technique pour devenir un véritable encouragement à l’exigence artistique.

À travers cette initiative, le MCCAT envoie un signal fort, il n’est pas question de valider l’amateurisme, mais de donner aux talents émergents les moyens de franchir un cap décisif vers la professionnalisation. Dans un contexte où les réseaux sociaux peuvent propulser des artistes sans préparation, cette orientation institutionnelle apparaît comme un garde-fou et une opportunité. En soutenant les jeunes créateurs, le ministère réaffirme sa mission, faire de la musique burkinabè non pas un simple phénomène viral, mais une industrie culturelle compétitive, capable de rayonner au-delà des frontières.
Kaki ✍🏼

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