Mali : L’État prend le contrôle total de la BNDA

Le gouvernement malien a annoncé l’acquisition de l’intégralité des parts de la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), à l’issue du Conseil des ministres du 13 août, tenu sous la présidence du Général d’armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État.

Cette décision marque un tournant majeur dans la stratégie des autorités maliennes, engagées depuis plusieurs années dans un processus de reconquête de la souveraineté nationale, notamment dans les secteurs clés de l’économie et de la finance.

En effet, le 13 août, l’État a confirmé avoir acquis la totalité des parts de la BNDA, suite au retrait de l’Agence française de développement (AFD), qui a cédé sa participation de 22,67 %, conformément au droit de sortie conjointe inscrit dans le pacte d’actionnaires. Cette cession a ouvert la voie à l’État malien, qui, dans un esprit de responsabilité et avec une volonté politique affirmée, a acquis cette part supplémentaire, devenant ainsi l’unique actionnaire de la BNDA à 100 %.

Une telle acquisition ne relève pas du hasard. Elle s’inscrit dans la dynamique politique souverainiste impulsée par le Général d’armée Assimi GOÏTA, visant à renforcer la souveraineté stratégique du Mali, en plaçant l’État au cœur des politiques de développement social et économique. En contrôlant intégralement la BNDA, le Mali se dote d’un puissant levier de financement pour soutenir des secteurs vitaux : agriculture, développement rural, pêche, habitat, artisanat ou encore transformation des produits locaux.

Créée par la loi n°81-08/AN-RM du 11 février 1981, la BNDA a pour mission d’accompagner les projets structurants du pays. Avec un capital social de 61,6 milliards de francs CFA désormais détenu à 100 % par l’État, l’institution est appelée à jouer un rôle central dans la nouvelle vision économique du Mali.

À travers cette reprise en main, le Général d’armée Assimi GOÏTA et son gouvernement envoient un signal fort au monde rural : les actions du gouvernement sont résolument tournées vers les intérêts des Maliens.

Le Fils de Timbuktu ✍️